Ventes immobilières en Île-de-France : La stabilisation du marché de l’ancien se confirme - 21/05/2025

Le marché francilien de l’immobilier ancien, dont le marché parisien, montre des signes encourageants de reprise après plusieurs années difficiles. Selon la dernière étude de Little Worker, spécialiste de la rénovation immobilière, publiée en début d’année 2025, le secteur de l’ancien dans la capitale française se stabilise progressivement. Cette tendance s’explique par la baisse des taux d’intérêt, une sensibilité accrue aux enjeux énergétiques et une vision plus claire des aides à la rénovation. Notre cabinet de diagnostics et contrôles immobiliers établi à Paris vous délivre quelques données qui rassurent, délivrées par cette étude.

Ventes dans l’ancien en 2025 : un équilibre retrouvé à Paris après des années difficiles

L’immobilier ancien parisien confirme sa résilience avec une augmentation des ventes de 7 % en 2024, contrastant avec les baisses significatives enregistrées les années précédentes (- 4 % en 2022 et - 16 % en 2023). Cette dynamique positive s’explique principalement par l’abaissement des taux d’intérêt, passés de 4,20 % en 2023 à 3,37 % en décembre 2024, ce qui a permis de redonner du pouvoir d’achat aux acquéreurs.

Malgré cette reprise, le marché parisien reste le plus onéreux de France avec un prix moyen estimé à près de 9 400 € le mètre carré en février 2025, même s’il a légèrement baissé de 1,4 % sur l’année 2024. De plus, les disparités entre arrondissements demeurent importantes : le 6e arrondissement continue d’afficher les prix les plus élevés avec près de 15 400 € le mètre carré, tandis que le 19e est plus accessible à 8 600 € le mètre carré. Cette hétérogénéité des prix reflète la diversité des quartiers parisiens et permet tout de même aux acquéreurs de trouver des opportunités correspondant à leur budget.

En plus d’une reprise progressive de la confiance des investisseurs dans le marché immobilier francilien, l’étude de Little Worker indique que ces derniers privilégient désormais des biens de qualité, qui se démarquent notamment par leurs bonnes performances énergétiques.

La performance énergétique, nouveau moteur des transactions immobilières

Une autre étude de Little Worker réalisée fin 2024 avait déjà souligné l’importance du critère de performance énergétique, essentiel pour plus de la moitié des acheteurs dans les décisions d’achat. Ce phénomène s’est d’ailleurs confirmé par l’augmentation des prestations de rénovation énergétique, qui sont passées de 8 % en 2023 à 13 % en 2024, une hausse partiellement due à l’entrée en vigueur imminente de l’interdiction de louer un logement de classe G au DPE. Les acquéreurs parisiens se sentent donc de plus en plus concernés par les enjeux environnementaux et cherchent à améliorer l’étiquette DPE de leur bien. Le budget moyen pour des travaux de rénovation dans la capitale reste stable avec environ 1 500 € le mètre carré, incluant à la fois des rénovations énergétiques et architecturales. La généralisation du télétravail a également modifié les attentes des acheteurs qui recherchent désormais des espaces flexibles pour exercer leur activité à domicile. Cette évolution des besoins, associée aux récentes réformes gouvernementales, comme la prolongation du prêt à taux zéro jusqu’en 2027, laisse présager une poursuite de la stabilisation du marché immobilier parisien dans les mois à venir.

Dans ce contexte, rappelons que les diagnostics et contrôles immobiliers, dont le DPE et l’audit énergétique, jouent un rôle essentiel pour informer les acquéreurs sur la qualité énergétique et la qualité tout court des biens mis en vente. Ils renseignent aussi sur les travaux de rénovation qu’il est possible de réaliser pour améliorer un bien dans de nombreux domaines.


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