Monument emblématique parisien, la tour Eiffel fait l’objet depuis 2019 d’une 20e campagne de peinture plus conséquente que les précédentes puisqu’elle impacte un tiers des surfaces de l’édifice et dont la fin est programmée pour novembre 2022. Mais voilà, depuis le mois de février 2021, comme l’a annoncé le 12 mars dernier la Sete, société d’exploitation de la tour Eiffel, le chantier de peinture a dû être suspendu en raison de la découverte, suite au décapage du monument, et par des mesures de contrôle hebdomadaires, d’une concentration trop forte de plomb dans les anciennes couches de peinture du monument. Quelle va être la suite des événements ? Comment ce chantier de peinture d’envergure dont l’objectif est de redonner à la tour Eiffel la couleur « jaune-brun » que Gustave Eiffel souhaitait qu’elle ait en 1907, va-t-il reprendre ? Un nouveau repérage plomb avant travaux est-il nécessaire ?

 

Lors de situations comme celle qui a entrainé la suspension du chantier de peinture de la tour Eiffel, suite à la découverte de plomb à des taux élevés dans les surfaces décapées, seul un nouveau repérage plomb avant travaux, accompagné d’analyses de prélèvements des poussières du sol (lingettes plomb), permettra de poursuivre les opérations, le but étant de sortir rapidement de cette impasse sanitaire mais aussi financière. En effet, l’arrêt d’un tel chantier entraine irrémédiablement des surcoûts. Pour information, le chantier de peinture de la « dame de fer » est, à l’origine, de l’ordre de 50 millions d’euros et mobilise plus de trois cents salariés (actuellement en temps partiel). En plus, la tour Eiffel ayant été très peu ouverte au public en 2020, la Sete affiche actuellement un déficit d’une somme presque équivalente au coût des travaux. Le repérage plomb avant travaux permettra de revoir les modes opératoires actuels, les « mécanismes » de protection individuelle et collective ainsi que les techniques de peinture et d’entretien, pour que le chantier de peinture de ce monument de Paris dont la renommée est internationale, redevienne sans risque pour les travailleurs et l’environnement.

 

L’exemple de la tour Eiffel n’est pas sans rappeler un repérage plomb qui ne doit pas être oublié lorsque des travaux ou une démolition sont programmés au sein de certains bâtiments, d’avant 1949, 1974 ou 1994 et selon la nature des supports plombifères présents. Un tel repérage plomb a pour but de localiser et mesurer les peintures au plomb mais aussi de détecter le plomb métal et de communiquer ces données afin que des dispositions soient prises pour protéger les salariés des entreprises de travaux. Si un repérage plomb avant travaux ou avant démolition doit être réalisé avant votre projet immobilier, notre cabinet de Paris, expert en diagnostics immobiliers mais aussi dans ce type d’expertises d’évaluation des risques professionnels, est à votre disposition, dans la capitale ainsi qu’en Ile-de-France.