Intégrer de la valeur verte dans les transactions locatives de bureaux en Ile-de-France - 18/12/2018

Alors que la COP 24 en Pologne, qui s’est prolongée et achevée le 15 décembre dernier par l’adoption, par presque deux cents pays, des règles d’application de l’accord de Paris, venait à peine de commencer, une étude menée conjointement par l’OID, soit l’Observatoire de l’Immobilier Durable et par le GIE (Groupement d’Intérêt Économique) ImmoStat a révélé que les transactions immobilières de location concernant les bureaux en Ile-de-France et qui requièrent des diagnostics immobiliers, ne sont pas encore suffisamment influencées par les résultats de leurs performances énergétiques réelles et ce, pour de multiples raisons.

Parmi celles-ci, il est important de noter celle liée à la quasi-absence de bâtiments énergétiquement performants. En effet, sur l’échantillon étudié d’un peu plus de trois mille transactions locatives sur une période allant de 2000 à 2017, quatre pour cent seulement des bâtiments affichaient une classe énergétique C et aucun des classes A ou B, soit les classes énergétiques les plus hautes qui figurent sur l’échelle énergétique des DPE tertiaires. Il en résulte que les preneurs n’ont pas d’autre choix que de se diriger vers les classes énergétiques suivantes, soit D ou E. Constat affligeant, autant que celui de la situation actuelle des immeubles bâtis français au regard des ambitions de réduction de la consommation d’énergie et des émissions de GES à atteindre, qui présente un écart de 22,7 % par rapport à l’objectif fixé du plan climat et économies d’énergie, les transactions locatives de bureaux, donnant lieu à la réalisation de diagnostics immobiliers dont le DPE tertiaire, démontrent que le secteur tertiaire a aussi d’importants progrès à faire pour acquérir une véritable valeur verte.

Il est intéressant aussi de noter que les preneurs, en raison de la faiblesse de l’offre immobilière de bureaux en Ile-de-France, sont plus intéressés de comparer le montant du loyer, très élevé, plutôt que la performance énergétique du bâtiment. En plus celle-ci, contrairement aux données réelles dont dispose l’OID dans sa base, repose sur des données parfois incomplètes et théoriques, ce qui a pour résultat de désinformer au lieu de donner une image représentative de la réalité en matière de consommations d’énergie. Et pourtant, créer de la valeur verte et faire preuve de transparence avantageraient considérablement les bailleurs, qui pourraient répondre à des preneurs exigeants, beaucoup plus nombreux qu’on croit, qui ont opté pour l’éco-responsabilité et qui recherchent une offre locative de bâtiment de qualité, à la hauteur de leurs attentes en matière de certifications et labels environnementaux. En plus, cette démarche aurait pour mérite d’accélérer la lutte contre le réchauffement climatique au sein des immeubles bâtis, qui demeure sans conteste une priorité et qu’il est primordial de vulgariser à tous les niveaux.

Outil efficace pour encourager à améliorer la performance énergétique des bureaux par des préconisations ciblées, votre DPE tertiaire peut être réalisé en toute fiabilité par un opérateur certifié DPE avec mention, comme ceux qui travaillent pour le compte d’ADÉQUAT ENVIRONNEMENT, cabinet établi à Paris 12ème.


« Retour aux actualités